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C
Mnémonique: CA153
Libellé (F): CA 15.3
Unité: Ku/L
Délai de réponse (en jours) : ≤ 2
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 14/03/2023
Sa concentration est élevée chez environ 75 % des patients présentant un cancer du sein métastatique. Il présente une bonne corrélation avec l’évolution de la masse tumorale.
Le CA 15-3 est également augmenté dans d’autres types de cancers (pancréas, endomètre, col utérin, ovaire).
Le dosage du CA 15-3 n’est pas recommandé comme test de dépistage pour déterminer un cancer dans une population générale.
Mnémonique: CA199
Libellé (F): CA19.9
Unité: kU/L
Délai de réponse (en jours): ≤ 2
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 14/03/2023
Il est également augmenté en cas de cancers hépatobiliaires et colo-rectaux Bien que sa sensibilité soit inférieure à celle du CEA pour des cancers colo-rectaux, il peut être utilisé pour le suivi de cancers CEA-négatifs.
Le CA 19-9 peut être augmenté notamment lors d’affections hépato-biliaires bénignes et en cas de pancréatite.
Mnémonique: CA125
Libellé (F): CA125
Unité: kU/L
Délai de réponse (en jours): ≤ 2
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 14/03/2023
– en cas de forte suspicion de cancer ovarien
– chez les patientes traitées pour une tumeur ovarienne.
Une augmentation confirmée du CA 125 est associée à une progression tumorale. La demi-vie médiane est de 5 jours.
– D’autres situations pathologiques peuvent être associées à une augmentation (généralement modérée) du CA 125 telles que : cancers de l’endomètre, du colon, du sein, du poumon, du pancréas, du foie…
– On observe également une augmentation dans des affections bénignes, comme l’endométriose, et en début de grossesse.
L’activation du complément est un processus qui se déroule en cascade : le premier facteur doué d’une activité protéolytique clive le second qui acquiert à son tour un pouvoir protéolytique vis-à-vis du troisième et ainsi de suite.
L’activation de complément peut suivre deux voies :
Une voie classique faisant intervenir une combinaison antigène-anticorps et une voie alterne, activée par les lipopolysaccharides bactériens, qui agit en l’absence d’anticorps.
L’activation de complément conduit à l’obtention de produits doués d’activités biologiques diverses jouant un rôle fondamental dans le processus inflammatoire, la lyse cellulaire, la phagocytose.
0 – 3 mois : 0.58 – 1.08 g/L
3 – 6 mois : 0.67 -1.24 g/L
6 – 9 mois : 0.74 – 1.38 g/L
9 – 12 mois : 0.78 – 1.44 g/L
1 – 2 ans : 0.80 – 1.50 g/L
2 – 10 ans : 0.80 – 1.50 g/L
12 – 18 ans : 0.85 – 1.6 g/L
20 – 30 ans : 0.82 – 1.6 g/L
30 – 40 ans : 0.84 – 1.6 g/L
40 – 70 ans : 0.90 – 1.7 g/L
C4
12 – 36 g/L
Durant le premier trimestre de la grossesse le taux de C3 diminue
L’augmentation du taux de C3 et C4 est associée à l’existence d’un syndrome inflammatoire.
La diminution du taux de C3 et C4 peut résulter d’une déficience congénitale ou d’une consommation périphérique résultant de l’activation du complément.
Les concentrations de C3 et C4 sont diminuées en cas d’activation de la voie classique (complexes immuns) tandis que seul C3 diminue en cas d’activation de la voie alterne (septicémie).
F < 6.4 ng/L
L’imprégnation oestrogénique induit une augmentation de la calcitoninémie.
Mnémonique: Calcitonine
Libellé (F): XCALCITONINEEDTA
Unité: ng/L
Délai de réponse (en jours): 7
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : EDTA à 4°C
Dernière modification 01/02/2023
La régulation de la calcémie s’effectue par l’intermédiaire de trois hormones: le 1α,25-dihydroxycholécalciférol (métabolite le plus actif de la vitamine D), la calcitonine et la parathormone. L’action de ces hormones est complexe et imbriquée. Elle s’exerce au niveau de trois organes cibles: le tissu osseux, l’intestin, le rein.
Au niveau de la calcémie, la parathormone et le 1α,25dihydroxycholécalciférol provoquent une augmentation, la calcitonine une diminution.
≤ 1 an : 2.20 – 2.84
2 – 14 ans : 2.25- 2.69
M 15 – 19 ans : 2.30 – 2.77
F 15- 19 ans : 2.20 – 2.62
> 19 ans : 2.18 – 2.60
Mnémonique: CA
Libellé (F): Calcium
LOINC : 2000-8
Unité: mmol/L
Délai de réponse (en jours): 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 27/02/2023
Avant d’interpréter une augmentation ou une diminution de la calcémie, il convient de s’assurer que celle-ci n’est pas due à une augmentation ou une diminution des protéines porteuses et plus particulièrement à l’albumine. D’où la notion de calcium ajusté (+ 0.02 mmol/L de calcium pour un taux d’albumine moyen (40 g/L) abaissé de 1 g/L).
On peut également mesurer spécifiquement le calcium ionisé.
Hypercalcémie:
L’élévation de la calcémie peut être due à de nombreux désordres, les étiologies principales étant l’hyperparathyroïdisme (souvent secondaire à une insuffisance rénale chronique) et les états néoplasiques. L’hypercalcémie paranéoplasique peut être due à un envahissement par des métastases ostéolytiques, ou à la sécrétion par la tumeur de PTHrP (« parathormone related peptide ») ou de 1α,25-dihydroxycholécalciférol.
Autres causes : La maladie de Paget, l’intoxication par la vitamine D, la sarcoïdose, l’intoxication par la vitamine A, l’immobilisation, la thyrotoxicose et l’utilisation de diurétiques (thiazidiques …).
Hypocalcémie:
Les causes principales d’hypocalcémie sont:
– L’hypoparathyroïdisme
– L’insuffisance rénale chronique (l’insuffisance rénale peut masquer, en abaissant le calcium sérique, un hyperparathyroïdisme; le dosage de la parathormone se révèle dans ces cas indispensable).
– La carence ou le défaut de résorption du calcium et/ou de la Vitamine D.
Conservation entre 2 et 8 °C pendant 6 jours maximum.
Les valeurs se situant entre 50 et 200 μg/g de selles orientent vers une maladie inflammatoire fonctionnelle de faible intensité d’origines diverses.
Les valeurs <50 μg/g de selles permettent, avec une haute probabilité, d’exclure une MICI.
Coefficient de saturation : Homme : 20 – 50 %
Coefficient de saturation : Femme : 15 – 50 %
– La TIBC augmente en cas de carence martiale (d’apport ou secondaire à un saignement chronique) et d’imprégnation oestrogénique.
– Une diminution de la TIBC peut être associée à:
– l’existence d’un syndrome inflammatoire.
– une diminution de la capacité de synthèse des cellules hépatiques.
– une perte protéique
– une surcharge en fer.
Le coefficient de saturation de la transferrine augmente en cas de surcharge ferrique et diminue en cas de carence.
Mnémonique: CARBAMAZEPINE
Libellé (F): CARBAMAZEPINE
Unité: mg/L
Délai de réponse (en jours): 1
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 17/03/2023
La mesure de la concentration sérique permet d’optimaliser la posologie et d’investiguer une éventuelle toxicité.
Tenir compte du tabagisme associé.
Non fumeurs : 0.5 – 1.5 %
Fumeurs : 4 – 5 %
Gros fumeurs : 8 – 9 %
Mnémonique: HBCO
Libellé (F): Carboxy hémoglobine
LOINC : 20563-3
Unité: %
Délai de réponse (en jours): 5
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : Tube EDTA (bouchon mauve)
Dernière modification 22/02/2023
Symptômes en cas d’intoxication au CO :
HbCO à 20-30 % : céphalées, nausées, vertiges
HbCO à 40-50 % : syncope, accélération du rythme respiratoire
HbCO à 50-60 % : convulsions
HbCO à 60-70 % : coma et évolution mortelle possible si un traitement d’urgence n’est pas instauré.
Les catécholamines ont comme précurseur la tyrosine. Cet acide aminé, abondant dans le plasma et les tissus, subit une hydroxylation formant ainsi le noyau “catéchol” de la DOPA. La décarboxylation de cette molécule donne naissance à la première des catécholamines: LA DOPAMINE. L’hydroxylation de la dopamine fournit la NORADRENALINE. Cette dernière, après méthylation, produit l’ADRENALINE. Les catécholamines sont synthétisées au niveau des cellules chromaffines. Les principaux sites de synthèses – Les médullosurrénales, pour l’adrénaline, – les neurones adrénergiques des fibres postganglionnaires sympathiques, pour la noradrénaline. – le système nerveux central, pour la dopamine.
Adrénaline : 58 – 76 pg/mL
Noradrénaline : 191 – 225 pg/mL
Dopamine : 50 -100 pg/mL
CATECHOLAMINES Urines de 24 h (Méthode chromatographique)
Adrénaline : < 20 µg/24h
Noradrénaline : 8 – 100 µg/24h
Dopamine : < 500 µg/24h
Mnémonique: XADRENALINEUR2 / XNORADRENALINEUR2 / DOPAMINEUR2
Libellé (F): Adrénaline / Noradrénaline / Dopamine
Unité: µg/24H
Délai de réponse (en jours): 10
Délai de rajout (en jours) : 15
Mode de prélèvement : Urines de 24h acides
Dernière modification 17/03/2023
Adultes hommes : 31 – 36 g/dL
Adultes femmes : 32 – 36 g/dL
– CCMH = 32 à 37 : Normochromie.
– CCMH < 32 : Hypochromie Ce point très important suggère une anomalie portant sur la biosynthèse de l’hémoglobine.Il est souhaitable de vérifier la notion d’hypochromie par l’étude de la morphologie érythrocytaire sur frottis.
Des valeurs supérieures à 1.3% sont associées à une consommation abusive chronique d’alcool. Ce résultat doit s’interpréter dans un contexte global.
(facturation : 19 € à charge du patient)
Mnémonique: XCDT
Libellé (F): CDT
LOINC : 12949-4
Unité: %transfer.
Délai de réponse (en jours): 15
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 09/03/2023
Le dosage de CDT trouve donc son application dans:
– La vérification de l’abstinence alcoolique : par exemple pour une restitution de permis de conduire, avec dosage concomitant de gamma-GT et MCV.
– Le diagnostic de consommation alcoolique excessive chronique.
Mnémonique: CEA
Libellé (F): CEA
Unité: µg/L
Délai de réponse (en jours): 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 15/03/2023
Cette sensibilité est trop faible pour en faire un test diagnostique. Le dosage du CEA n’est donc pas recommandé comme test de dépistage.
Les conditions de prélèvement doivent être scrupuleusement respectées:
– Serrer le garrot au minimum.
– Respect scrupuleux du rapport sang/anticoagulant.
– Mélanger aussitôt par retournements lents mais complets, sans produire de mousse ni d’hémolyse mécanique.
– Faire la mesure endéans les 4 heures.
L’hémolyse ou toute amorce même minime de la coagulation invalide le test.
– déficit des facteurs antihémophiliques (VIII,IX)
– déficit en facteur XI
– déficit d’un facteur de la phase contact (XII,pré-kalikréine, kininogène de haut PM)
– maladie de Von Willebrand si le facteur VIIIc est abaissé
– déficit sévère sur un facteur commun aux 2 voies (V,X,II)
– perturbation de la fibrinoformation (hypofibrinogénémie présence d’héparine)
– présence d’anticoagulants circulants
Le temps de céphaline est un test de surveillance utile lors de l’héparinothérapie par HNF.
Le retentissement sur le temps de céphaline est ténu lorsque les héparines de faible poids moléculaire sont utilisées.
Femmes : 0.16 – 0.45 g/L
Mnémonique: CERULOPLASMINE
Libellé (F): Céruloplasmine
LOINC : 2064-4
Unité: g/L
Délai de réponse (en jours): 5
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 28/02/2023
(voir les normes du laboratoires, le test le plus utilisé par les laboratoire de référence a une limite de détection à 50 copies/mL.)
La PCR (Polymerase Chain Reaction) est une technique sensible et spécifique basée sur l’amplification in vitro des acides nucléiques permettant notamment de détecter la présence de microorganismes dans les liquides biologiques. Le gène cible est amplifié à l’aide d’une enzyme, l’ADN polymérase. Une PCR correspond à la succession d’une trentaine de cycles d’amplification permettant d’obtenir plusieurs millions de copies de la séquence cible. Cette technique permet de détecter des germes même morts et sa sensibilité permet l’utilisation
de milieux pauci-microbiens comme les urines.
Pour Chlamydia trachomatis, la séquence d’ADN cible est constituée de 207 nucléotides localisés dans le plasmide cryptique, commun à tous les sérovars de Chlamydia trachomatis.
Certaines souches présentant une mutation au niveau de la région cible du plasmide pourraient ne pas être détectées.
Pour Neisseria gonorrhoeae, la séquence d’ADN cible est constituée de 201 nucléotides situés dans le gène codant la cytosine-ADN-méthyltransférase. Certaines souches de Neisseria non pathogènes faisant partie de la flore buccale peuvent donner des résultats faussement positifs. Un résultat positif est contrôlé par une seconde technique d’amplification utilisant une autre séquence cible.
Les techniques d’amplification moléculaire, dont la PCR, sont actuellement considérées comme techniques de référence pour le diagnostic des infections à Chlamydia trachomatis. La culture de Chlamydia trachomatis est en effet une technique très spécifique mais de sensibilité variable (60 à 80 %). Quant à la sérologie, elle n’est utile que pour le diagnostic des infections profondes et chroniques à Chlamydia trachomatis.
La culture du gonocoque est également très spécifique mais le gonocoque est un germe fragile, sa viabilité sur un milieu de transport ne dépassant pas 6 à 12h. La culture du gonocoque reste toutefois indispensable notamment pour l’étude de la sensibilité aux antibiotiques.
eSwab rose (milieu liquide + 1 écouvillon standard)
La technique PCR est réalisable en routine sur frottis vaginal ou endocervical, sur frottis urétral, sur prélèvement anal ou pharyngé ainsi que sur urines 1er jet.
Pour la recherche de gonocoque chez la femme, l’échantillon urinaire manque de sensibilité; un contrôle sur écouvillon est donc souhaité.
Voir :Prélèvement des échantillons de biologie médicale et anapath
Mnémonique: PCRCHLAMYDIAT
Libellé (F): PCR Chlamydia trachomatis
Délai de réponse (en jours): 3
Délai de rajout (en jours) : 4
Mode de prélèvement : eSwab rose
Dernière modification 17/03/2023
Chez l’homme :
L’urétrite à Chlamydia trachomatis est symptomatique dans seulement 50 à 80 % des cas.
L’épididymite est peu fréquente et souvent associée à une urétrite. L’homme infecté transmet le germe à sa partenaire dans 40 % des cas.
L’urétrite gonococcique est le plus souvent symptomatique se traduisant par une affection
aiguë (urétrite avec écoulement purulent et brûlures mictionnelles). L’infection est pauci- ou
asymptomatique dans moins de 5 % des cas. L’infection peut s’étendre à la prostate, aux vésicules
séminales et à l’épididyme. L’homme infecté transmet le germe à sa partenaire dans 75
à 90 % des cas.
Chez la femme :
L’infection à Chlamydia trachomatis se manifeste essentiellement par une cervicite qui reste
souvent méconnue car asymptomatique dans 70 % des cas. Une urétrite apparaît dans 5 %
des cas : elle reste le plus souvent asymptomatique.
L’infection gonococcique est le plus souvent peu ou pas symptomatique se traduisant par
une urétrite, une cervicite ou une bartholinite avec parfois écoulement purulent .
Les infections à Chlamydia trachomatis et à gonocoque peuvent s’étendre et provoquer une pelvi- péritonite ou une salpingite avec risque de stérilité tubaire et grossesse extra-utérine. Il n’est pas rare que ces complications soient les premières manifestations de l’infection. Ces deux germes peuvent aussi être responsables de complications extragénitales aussi bien chez l’homme que chez la femme. D’où l’importance d’un traitement précoce et adéquat
Les chlamydia sont des bactéries intra-cellulaires obligatoires ; trois espèces ont été décrites :
Chlamydia psittaci :
Les affections dues à ce germe sont très répandues dans le monde animal. L’homme ne représente dans la chaîne épidémiologique qu’un rôle mineur. La transmission à l’homme se fait par inhalation, le tableau clinique est celui d’une pneumonie atypique. Le terme psittacose s’applique à la maladie humaine et à l’infection des perroquets, perruches et serins. Le terme ornithose est réservé à l’affection des oiseaux sauvages et de basse-cour.
Chlamydia trachomatis :
Les infections à Chlamydia trachomatis sont les plus fréquentes des MST bactériennes.
Ceci est dû au caractère le plus souvent asymptomatique de la maladie. L’infection par Chlamydia trachomatis, si elle n’est pas traitée, entraîne, surtout chez la femme des complications graves : cervicites, salpingites, périhépatites, grossesse extrautérine, infécondité, stérilité .
Chez l’homme, l’infection est silencieuse dans 30 à 40 % des cas. Elle provoque des urétrites subaigües.
Les affections ascendantes peuvent conduire à des complications telles que épidimytes ou prostatites.
Trois sérovars (L1 , L2, L3) de Chlamydia trachomatis sont également responsables de la lymphogranulomatose vénérienne (LGV)
En dehors des complications génitales, Chlamydia trachomatis est responsable de conjonctivites.
Chlamydophila pneumoniae :
Pathogène uniquement pour l’homme, responsable d’affections de l’appareil respiratoire : sinusites, otites, bronchites, rhino-pharyngites, pneumonies.
Plusieurs approches techniques peuvent être mises en oeuvre :
•Fixation du complément :
Le test titre des anticorps fixant le complément vis à vis d’un antigène lipopolysaccharidique commun à tous les chlamydiae.
•Immuno-enzymologie : Anticorps anti Chlamydia trachomatis et Chlamydophila pneumoniae IgG
Ces anticorps sont dirigés contre des protéines de membrane (MOMP : Major Outer Membrane Protein). Ils sont spécifiques de l’espèce mais apparaissent tardivement (2 à 3 semaines).
Une forte lactescence ou une forte hémolyse peut invalider le test.
IgA anti-Chlamydia trachomatis : négatif
IgG anti-Chlamydia trachomatis : <11 UA/mL
IgA anti-Chlamydophila pneumoniae : négatif
IgG anti-Chlamydophila pneumoniae : < 16 RU/mL
Mnémonique: CHLAPNA
Libellé (F): Chlamydia Pneumoniae IgA
Délai de réponse (en jours): 5
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 30/03/2023
Mnémonique: CHLAPNG
Libellé (F): Chlamydia pneumoniae IgG
Unités : RU/mL
LOINC : 31302-3
Délai de réponse (en jours) : 4
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 30/03/2023
Mnémonique: CHLATRAA
Libellé (F): Chlamydia trachomatis IgA
Délai de réponse (en jours) : 4
Délai de rajout (en jours) : 7
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 30/03/2023
Mnémonique: CHLATRAG
Libellé (F): Chlamydia trachomatis IgG
Unité : UA/mL
Délai de réponse (en jours) : 4
Délai de rajout (en jours) : 7
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 30/03/2023
•Fixation du complément :
Les anticorps anti-chlamydia fixant le complément sont utiles surtout dans le diagnostic de la lymphogranulomatose vénérienne, les complications de périhépatites, la psittacose : dans ces affections les titres d’anticorps atteignent généralement des valeurs élevées (> 1/64) en particulier dans la LGV. Dans les infections respiratoires à C. pneumoniae, ces anticorps sont les premiers détectés, mais n’atteignent des valeurs significatives que dans 30 % des cas. Il est donc utile de détecter les séroconversions et de prélever deux sérums à quelques semaines d’intervalle.
Les infections plus superficielles, comme les conjonctivites et les affections vénériennes ne donnent pas lieu à des titres significatifs d’anticorps fixant le complément.
Les anticorps fixant le complément sont spécifiques.
•Immuno-enzymologie
Anticorps IgG anti C. trachomatis
Leur recherche permet de révéler une cicatrice immunitaire. Elle est indiquée notamment dans le cadre d’une exploration d’infertilité.
Anticorps IgG anti C. pneumoniae
Leur recherche permet de révéler une infection antérieure. Ces IgG spécifiques n’étant pas protectrices, il convient, dans le cadre d’une recherche d’infection aiguë, d’associer la recherche d’IgA.
Mnémonique: CL
Libellé (F): Chlorures
LOINC : 2069-3
Unité: mmol/L
Délai de réponse (en jours) : 1
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 27/02/2023
L’hyperchlorémie peut accompagner l’hypernatrémie, résulter d’un trouble de l’équilibre acido-basique (alcalose respiratoire, acidose métabolique,. . . ) ou résulter de l’ingestion de chlorures combinés à un autre cation que le sodium.
Il est recommandé de :
• faire la mesure du cholestérol lorsque le patient est dans un état métabolique stable, et a gardé son alimentation habituelle et un poids stable au cours des 2 semaines précédant la prise de sang;
• vu la variabilité intraindividuelle, ne prendre une décision médicale que sur la base de deux analyses séparées par au moins 1 semaine;
• attendre 3 mois après un événement critique (infarctus, infection, traumatisme), car toutes ces conditions provoquent un abaissement du cholestérol.
Le cholestérol total est fortement augmenté en cours de grossesse.
< 190 mg/dL
La cholestérolémie varie en fonction du sexe, de l’âge et du mode de vie.
Dans le cas du cholestérol, les valeurs reprises ne constituent pas des valeurs de référence mais bien des objectifs à atteindre repris dans les recommandations (European Society Cardiology, 2021).
>> Objectifs à atteindre selon les situations
>> Ajustement des valeurs cibles du cholestérol LDL et non HDL en fonction du risque cardiovasculaire
Mnémonique: CHOL1
Libellé (F): Cholestérol total
LOINC : 2093-3
Unité: mg/dL
Délai de réponse (en jours): 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 01/03/2023
Non HDL-Cholestérol = Cholestérol total – HDL-C
les valeurs reprises ne constituent pas des valeurs de référence mais bien des objectifs à atteindre repris dans les recommandations (European Society Cardiology, 2021).
>> Ajustement des valeurs cibles du cholestérol LDL et non HDL en fonction du risque cardiovasculaire
Il existe des preuves du rôle du cholestérol non HDL en tant que cible de traitement, car il reflète les informations concernant toutes les lipoprotéines contenant de l’apolipoprotéine B .
Il s’agit d’un objectif thérapeutique alternatif raisonnable pour tous les patients, en particulier pour ceux qui présentent une hypertriglycéridémie ou un diabète.
Cholestérol LDL = Cholestérol total – Cholestérol HDL -(triglycérides) / 5
Cette formule n’est pas applicable si la valeur des triglycérides dépasse 400 mg/dL
Un jeûne d’environ 12 heures doit être respecté.
Dans le cas du LDL cholestérol, les valeurs reprises ne constituent pas des valeurs de référence mais bien des objectifs à atteindre repris dans les recommandations (European Society Cardiology, 2021).
>> Objectifs à atteindre selon les situations
>> Ajustement des valeurs cibles du cholestérol LDL et non HDL en fonction du risque cardiovasculaire
Dernières recommandations (European Society Cardiology, 2021).
– l’acétylcholinestérase (ou cholinestérase vraie) retrouvée principalement au niveau de la jonction neuromusculaire où son rôle est la destruction du neurotransmetteur acétylcholine.
– Les cholinestérases plasmatiques ou pseudocholinestérases qui outre, l’hydrolyse de l’acétylcholine, catalysent celle de nombreux autres esters de la choline. Les cholinestérases plasmatiques sont des glycoprotéines synthétisées par le foie.
% d’inhibition de l’activité par la dibucaïne : > 70 %.
A la naissance l’activité cholinestérasique est basse. Les valeurs adultes sont atteintes vers la
puberté. Il y a diminution de l’activité durant la grossesse.
– En cas d’intoxication par les organophosphorés, l’activité cholinestérasique diminue par fixation stable du toxique sur l’enzyme.
– Certains variants génétiques présentent une activité inadéquate. Ils peuvent poser des problèmes en anesthésiologie suite à l’administration de succinyldicholine. La détermination de l’activité cholinestérasique doit être, dans ce cas, combinée avec un test d’inhibition par la dibucaïne.
Ce test permet donc l’étude de la réactivité de l’axe hypo-thalamo-hypophyso-gonadique dans son ensemble.
Femme :
Cinq jours après les règles spontanées, ou induites par oestro-progestatifs, on débute l’administration de Clomid per os à la dose de 1 comprimé de 50 mg par jour et ceci pendant cinq jours (donc du 5ème au 9ème jour inclus). En cas de réponse nulle, on peut augmenter la dose de Clomid à 100 mg par jour.
• Etude de la courbe ménothermique.
• Dosage de l’oestradiol, de la progestérone, de la FSH et de la LH sériques, avant le dernier
jour de la prise du Clomid ainsi qu’au 5ème, 10ème jour après la prise de la médication.
Homme :
Deux comprimés de 50 mg sont administrés par jour (matin et soir) et ceci pendant dix jours.
Faire un prélèvement avant la prise de Clomid et tous les deux jours pendant la prise de la médication pour dosage de FSH, LH et testostérone dans le sérum.
Réponse positive (Réponse type III) intégrité de l’axe hypo-thalamo-hypophyso-gonadique :
• Apparition de règles précédées, 14 jours avant celles-ci, d’un décalage thermique.
• signes biologiques : élévation momentanée de la FSH (de 50 %) et de la LH (de 85 %) suivie d’un pic d’oestradiol précédant le pic de la LH (ovulation) et de la progestérone (phase lutéale). Cette réponse s’observe le plus souvent chez les femmes dont le taux d’oestradiol endogène est supérieur à 50 pg/mL.
Homme :
Les gonadotrophines augmentent dès le deuxième jour, le pic de la FSH se situe au 7ème jour
(+ 64 %) et le pic de la LH au 10ème jour (+ 96 %). La testostéronémie augmente. Cette réponse
est seulement possible après l’installation de la puberté.
• Réponse négative (Type I) :
Il n’ y a pas de réponse clinique (ni règles, ni décalage thermique). Il n’y a pas de changement
biologique (FSH, LH, progestérone) et l’oestradiolémie est basse.
• Réponse dissociée (Type II) :
Une hémorragie de privation peut se voir mais elle n’est pas précédée par un décalage thermique. Les taux de FSH et de LH s’élèvent suffisamment pour entraîner une sécrétion modeste d’oestrogènes par l’ovaire, mais il n’y a pas de décharge cyclique de LH et donc pas d’ovulation. Dans ce cas, on peut considérer que l’axe gonadique est intact dans le sens où l’on peut exclure une cause organique. Les causes de l’anomalie peuvent être attribuées
à une légère hyperprolactinémie ou à des ovaires polykystiques.
Une réponse négative ou dissociée ne permet pas de différencier entre une origine hypothalamique ou hypophysaire et un test à la LH-RH est indiqué.
• Réponse positive (Type III) :
Cette réponse affirme l’intégrité de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien mais il n’y a pas d’initialisation spontanée du cycle qui peut être due à une hypersensibilité de l’hypothalamus aux oestrogènes ou à un taux d’oestrogènes trop élevé parfois trouvé lors de l’existence d’ovaires polykystiques. Le citrate de clomifène est alors un bon traitement de l’aménorrhée.
Homme : hypogonadisme
Dans le cas d’une atteinte primitive testiculaire, il y a augmentation de FSH et de LH, mais la testostéronémie reste très basse. En cas d’atteinte organique hypophysaire ou d’atteinte hypothalamique, la FSH et la LH n’augmentent pas et la testostéronémie reste basse.
La créatine-phospho-kinase (CPK) catalyse la phosphorylation de la créatine par l’ATP et la transformation inverse de la créatine phosphate en créatine et ATP, réservoir d’énergie. La créatine kinase est composée de deux sous-unités B et M.
Trois iso-enzymes sont présentes dans les tissus humains: la CK-BB se rencontre principalement dans les tissus nerveux, la CK-MB au niveau du muscle cardiaque et la CK-MM au niveau des muscles squelettiques. Il faut souligner que la CK-MB n’est pas spécifique du cœur : si cette fraction y prédomine, elle est néanmoins présente aussi dans le muscle squelettique (jusqu’à 4%). La détermination des iso-enzymes de la CPK est tombée en désuétude au profit du dosage de la Troponine ultrasensible, spécifique du myocarde.
CPK Femmes : 34 – 145 U/L
Les tissus musculaires cardiaques et squelettiques sont riches en CPK. On peut donc s’attendre à ce que tout processus pathologique perturbant l’intégrité de ces tissus provoque une augmentation de la créatine kinase.
En pathologie musculaire :
-Un effort musculaire important ou un traumatisme (par exemple des injections intramusculaires) peuvent conduire à une augmentation passagère et importante des CPK.
– Les CPK augmentent dans les différents types de dystrophies musculaires progressives (surtout de type Duchenne), ainsi que dans d’autres maladies musculaires (polymyosite, dermatomyosite). Toutefois la valeur diminue avec l’âge par suite de la régression progressive de la masse musculaire fonctionnelle. Dans ces affections, comme après un entraînement physique intensif (marathoniens), la teneur relative du muscle squelettique en CPK-MB augmente et dépasse 4%.
– Il y a peu ou pas d’élévation des CK dans les affections musculaires neurogènes (myasthénie, sclérose multiple…).
En pathologie cardiaque:
Dans l’infarctus du myocarde on observe une augmentation précoce des CPK 3 à 6 heures après le début de la crise. L’activité est maximale après 16-24 heures. L’augmentation des CPK précède celle des transaminases (GOT>GPT) et de la LDH. Le retour au taux de base s’effectue dans les 72 heures. Les CPK augmentent aussi après cardioversion, cathétérisme ou chirurgie cardiaque.
Autres causes d’élévation de CPK :
– hypothyroïdie
– ischémie cérébrale, trauma crânien
– divers médicaments (statines, …)
– grossesse, accouchement.
Urine: Urines totales de 24 h.
– organique: diminution du nombre de glomérules fonctionnels ou altération de la membrane basale.
– fonctionnelle: baisse de pression sanguine rénale (ralentissement de la circulation ou baisse de la pression efficace de filtration).
La clearance de la créatinine peut être “estimée” par la formule de Cockcroft. Le calcul nécessite de connaître le sexe, le poids, l’âge et la créatininémie. Elle peut également être estimée par l’équation MDRD. Le calcul nécessite de connaître l’âge, le sexe et la créatininémie mais n’est validé que pour les adultes entre 18 et 85 ans.
voir feuillet information GFR Estimation du taux de filtration glomérulaire par l’équation MDRD
Chlostridium difficile est la principale cause de diarrhée nosocomiale chez l’adulte.
La recherche de toxines de Chlostridium difficile peut également être réalisée à partir de liquide intestinal prélevé par endoscopie
La recherche des toxines A et B doit être effectuée en parallèle : seules les souches pathogènes en produisent.
Le portage asymptomatique d’une souche de Chlostridium difficile toxinogène doit être pris en considération. Il peut être fréquent, en particulier chez les personnes âgées, rendant délicate l’interprétation des résultats. La sélection appropriée des échantillons et l’histoire clinique gardent toute leur importance.
L’activation du complément est un processus qui se déroule en cascade : le premier facteur doué d’une activité protéolytique clive le second qui acquiert à son tour un pouvoir protéolytique vis-à-vis du troisième et ainsi de suite.
L’activation de complément peut suivre deux voies :
Une voie classique faisant intervenir une combinaison antigène-anticorps et une voie alterne, activée par les lipopolysaccharides bactériens, qui agit en l’absence d’anticorps.
L’activation de complément conduit à l’obtention de produits doués d’activités biologiques diverses jouant un rôle fondamental dans le processus inflammatoire, la lyse cellulaire, la phagocytose.
Complément 3
< 3 mois : 0.58 – 1.08 g/L
3 – 6 mois : 0.67 -1.24 g/L
6 – 9 mois : 0.74 – 1.38 g/L
9 – 12 mois : 0.78 – 1.44 g/L
1 – 2 ans : 0.80 – 1.50 g/L
2 – 10 ans : 0.80 – 1.50 g/L
10 – 18 ans : 0.85 – 1.6 g/L
18 – 30 ans : 0.82 – 1.6 g/L
30 – 40 ans : 0.84 – 1.6 g/L
40 – 99 ans : 0.90 – 1.7 g/L
Complément 4
0.3 – 1.2 g/L
Durant le premier trimestre de la grossesse le taux de C3 diminue
Mnémonique: C3 et C4
Libellé (F): Complémént C3 et complément C4
LOINC : 4485-9 et 4498-2
Unité: g/L
Délai de réponse (en jours): 0 (répondus le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 28/02/2023
L’augmentation du taux de C3 et C4 est associée à l’existence d’un syndrome inflammatoire.
La diminution du taux de C3 et C4 peut résulter d’une déficience congénitale ou d’une consommation périphérique résultant de l’activation du complément.
Les concentrations de C3 et C4 sont diminuées en cas d’activation de la voie classique (complexes immuns) tandis que seul C3 diminue en cas d’activation de la voie alterne (septicémie).
Mnémonique: CDIR
Libellé (F): CD polyvalent
LOINC : 1007-4
Délai de réponse (en jours) : 1
Délai de rajout (en jours) : 4
Mode de prélèvement : Tube EDTA (bouchon mauve)
Dernière modification 09/03/2023
Urines de 24 h : < 200 µg/24 h
La transmission se fait via les gouttelettes provenant des voies aériennes supérieures. L’’incubation est en moyenne de 7 à 10 jours. La phase catarrhale (rhinite, éternuements, toux occasionnelle, fièvre peu élevée) dure 1 à 2 semaines. La phase paroxysmique (quintes de toux, inspiration sifflante, épisodes d’apnée chez le nourrisson) peut durer plusieurs semaines.
La contagiosité débute quelques jours avant la phase catarrhale, elle est maximale pendant cette
phase et persiste environ 21 jours. Un traitement antibiotique adéquat la réduit à 3-5 jours.
Les adultes, présentant souvent des formes frustes de la maladie, jouent un rôle important
dans la transmission.
La coqueluche est une maladie grave chez l’enfant de moins de 6 mois. Pour protéger les nourrissons, on recourt à la vaccination de l’entourage ou vaccination « cocoon ». Depuis septembre 2013, la vaccination est recommandée pendant la grossesse, entre la 24ème et la 32ème semaine.
L’ADN bactérien peut être détecté par PCR, les anticorps (IgG dirigés contre la toxine PT de Bordetella pertussis) par ELISA.
Prélèvement naso-pharyngé (aspiration naso-pharyngée de préférence, éventuellement frottis naso-pharyngé) récolté moins de 3 semaines après le début de l’infection :
Technique de prélèvement naso-pharyngé (tête du patient en hyperextension).
o Aspiration naso-pharyngée sous vide puis rinçage du cathéter avec 1.5 mL de solution saline physiologique ou rinçage du nasopharynx avec 3 à 5 mL de solution saline physiologique puis aspiration immédiate (avec seringue ou poire à nez stérile, le patient ne peut pas avaler pendant la procédure)
o Frottis naso-pharyngé : introduire le frottis jusqu’au nasopharynx, tourner doucement le frottis, le laisser sur place 30 secondes puis le retirer avec un mouvement rapide ; répéter la manoeuvre dans la seconde narine ; milieu de transport Amies ou Stuart.
• Détection d’anticorps : l’analyse est réalisée sur sérum
Est indiquée dans les contextes suivants :
o Adultes et enfants de plus de 1 an présentant une toux depuis moins de 3 semaines.
o Enfants de moins de 1 an présentant toux, dyspnée, arrêt respiratoire, indépendamment de la durée des symptômes.
o Enfants de moins de 6 mois asymptomatiques ayant été en contact.
Un résultat positif pour Bordetella pertussis signe le diagnostic de coqueluche
Un résultat positif pour Bordetella parapertussis, bactérie susceptible de causer un syndrome « pertussis-like », qui n’est pas la coqueluche, ne nécessite pas de précautions particulières.
• Détection d’anticorps :
Est indiquée dans les contextes suivants :
o Adultes et enfants de plus de 1 an présentant une toux depuis plus de 3 semaines.
o Adultes et enfants de plus d e 1 an présentant une toux depuis moins de 3 semaines mais déjà sous traitement antibiotique.
Résultats des anticorps IgG
<9 : négatif
9-11 : douteux
11-17 : positif (vaccination récente ou infection ancienne)
≥17 : infection aiguë (la coqueluche est une maladie à déclaration obligatoire).
Dans certains cas, un second échantillon est nécessaire, notamment chez les patients déjà sous traitement antibiotique ainsi que chez les personnes vaccinées durant l’année précédente.
Les “corps cétoniques” sont constitués par l’acide acétylacétique, l’acide ß-hydroxybutyrique et l’acétone. La concentration de ces substances augmente lorsqu’il y a prédominance de la lipolyse sur la lipogenèse. Cette situation conduit en effet à l’élévation du taux d’acides gras libres dont le catabolisme aboutit à une quantité excessive d’acétyl-coenzyme A par rapport aux capacités métaboliques (essentiellement l’intégration dans le cycle de Krebs). L’excès d’acétyl-coenzyme A est transformé en acide acétoacétique, lui-même métabolisé en acide ß-hydroxybutyrique et acétone.
Urine fraîche recueillie de préférence dans en récipient à usage unique. Si un examen bactériologique doit être effectué sur le même échantillon, recueillir l’urine du matin, à mi-jet, après toilette, dans un récipient à usage unique, stérile.
Absence dans l’urine normale (seuil de sensibilité du screening : 5 mg/dL).
Les résultats positifs sont exprimés en croix (+, ++, +++).
5 jours
La mise en évidence d’une cétonurie peut être associée:
– A l’acidocétose diabétique
– Aux régimes sans apport en hydrates de carbone.
– A l’hyperémèse de la grossesse.
– Aux vomissements acétoniques chez l’enfant en bas âge.
– Aux états fébriles (surtout en cas de maladies infectieuses).
Le cortisol est la principale hormone glucocorticoïde. La synthèse et la sécrétion de cette molécule sont sous le contrôle de l’ACTH (corticotropine), hormone antéhypophysaire, elle-même soumise à l’action du CRF (Corticotropin Releasing Factor) hypothalamique.
La cortisolémie suit un rythme circadien imposé par l’ACTH qui présente un maximum vers 9H et un minimum vers 23H. Le cortisol circule dans le sang lié principalement à une protéine vectrice: la transcortine. Seul le cortisol libre est physiologiquement actif. Le cortisol est le médiateur du système de rétro-contrôle négatif de l’axe hypthalamus-hypophyso-surrénalien: il inhibe fortement la sécrétion d’ACTH et, dans une moindre mesure, celle du CRF
Le catabolisme du cortisol se réalise au niveau hépatique. Après conjugaison, le cortisol est éliminé dans les urines principalement sous forme de 17 hydroxy-stéroïdes.
Une petite fraction se retrouve tel quel dans les urines : le cortisol libre urinaire.
Cortisol libre urinaire : l’analyse est réalisée sur des urines de 24 heures non acidifiées.
Cortisol (17h) : 10 – 150 ng/mL
Cortisol libre urinaire : < 110 μg/24 h
Mnémonique: CORTMAT
Libellé (F): Cortisol matin
Unité: ng/mL
Délai de réponse (en jours): ≤ 2
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 17/03/2023
– S’observe dans la maladie d’ Addison, insuffisance surrénalienne acquise avec destruction anatomique des glandes.
– Un déficit en enzyme intervenant dans la synthèse des hormones corticosurrénaliennes entraîne une diminution des taux de cortisol avec hyperplasie des glandes.
– Le syndrome adréno-génital (ou hyperplasie congénitale des surrénales) résulte d’un déficit héréditaire, autosomique récessif total ou partiel, de l’un des enzymes intervenant dans la biosynthèse surrénalienne. Le déficit en 21-hydroxylase est de loin le plus fréquent (90% des syndromes adréno- génitaux).
– L’insuffisance surrénalienne peut également être consécutive à un déficit de sécrétion d’ACTH.
Remarque: Dans l’investigation d’une insuffisance surrénalienne, il peut être nécessaire de compléter la mesure de la cortisolémie par certaines explorations dynamiques. (test de stimulation au Synacthen).
Hypercortisolémie (syndrome de Cushing):
Etiologies :
– Maladie de Cushing (60% des cas) : adénome hypophysaire à ACTH.
– Tumeurs surrénaliennes : adénomes (10%), tumeurs malignes (5%).
– Sécrétions ectopiques d’ACTH (20% des cas) : par différents types de tumeurs, carcinomes.
– Pseudo Cushing (5%) : alcoolisme dépression, anorexie, obésité.
Remarque: Dans l’investigation d’un syndrome de Cushing, la cortisolémie et la cortisolurie sont complétées par certaines explorations dynamiques (test de suppression à la dexaméthasone ).
Le cortisol s’élève en réponse au stress (trauma, chirurgie, hypoglycémie,…). Le cortisol total est élevé suite à une augmentation de la protéine porteuse transcortine, par exemple en cas de prise d’oestrogènes et au cours de la grossesse. Le dosage du cortisol libre urinaire permet d’éviter l’influence d’un stress transitoire et de variations de la transcortine sur la cortisolémie.
L’amplitude du pic plasmatique après l’administration per os de 75 g de glucose est d’environ 5 à 6 fois le taux de base.
Mnémonique: CPEPT
Libellé (F): C-peptide
LOINC : 14633-2
Unité: nmol/L
Délai de réponse (en jours) : 1
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 28/02/2023
La créatine-phospho-kinase (CPK) catalyse la phosphorylation de la créatine par l’ATP et la transformation inverse de la créatine phosphate en créatine et ATP, réservoir d’énergie. La créatine kinase est composée de deux sous-unités B et M.
Trois iso-enzymes sont présentes dans les tissus humains: la CK-BB se rencontre principalement dans les tissus nerveux, la CK-MB au niveau du muscle cardiaque et la CK-MM au niveau des muscles squelettiques. Il faut souligner que la CK-MB n’est pas spécifique du cœur : si cette fraction y prédomine, elle est néanmoins présente aussi dans le muscle squelettique (jusqu’à 4%). La détermination des iso-enzymes de la CPK est tombée en désuétude au profit du dosage de la Troponine ultrasensible, spécifique du myocarde.
CPK Femmes : 34 – 145 U/L
Mnémonique: CPK
Libellé (F): CPK
LOINC : 2157-6
Unité: U/L
Délai de réponse (en jours): 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 01/03/2023
Les tissus musculaires cardiaques et squelettiques sont riches en CPK. On peut donc s’attendre à ce que tout processus pathologique perturbant l’intégrité de ces tissus provoque une augmentation de la créatine kinase.
En pathologie musculaire :
-Un effort musculaire important ou un traumatisme (par exemple des injections intramusculaires) peuvent conduire à une augmentation passagère et importante des CPK.
– Les CPK augmentent dans les différents types de dystrophies musculaires progressives (surtout de type Duchenne), ainsi que dans d’autres maladies musculaires (polymyosite, dermatomyosite). Toutefois la valeur diminue avec l’âge par suite de la régression progressive de la masse musculaire fonctionnelle. Dans ces affections, comme après un entraînement physique intensif (marathoniens), la teneur relative du muscle squelettique en CPK-MB augmente et dépasse 4%.
– Il y a peu ou pas d’élévation des CK dans les affections musculaires neurogènes (myasthénie, sclérose multiple…).
En pathologie cardiaque:
Dans l’infarctus du myocarde on observe une augmentation précoce des CPK 3 à 6 heures après le début de la crise. L’activité est maximale après 16-24 heures. L’augmentation des CPK précède celle des transaminases (GOT>GPT) et de la LDH. Le retour au taux de base s’effectue dans les 72 heures. Les CPK augmentent aussi après cardioversion, cathétérisme ou chirurgie cardiaque.
Autres causes d’élévation de CPK :
– hypothyroïdie
– ischémie cérébrale, trauma crânien
– divers médicaments (statines, …)
– grossesse, accouchement.
(mg/dL)
M : 0.70 – 1.30
F : 0.55 – 1.02
Mnémonique: CREAT
Libellé (F): Créatinine
LOINC : 2160-0
Unité: mg/dL
Délai de réponse (en jours): 1
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 23/02/2023
Le dosage de la créatinine, s’il reflète bien la capacité de filtration glomérulaire, manque toutefois de sensibilité.
La créatinine est un produit de dégradation du muscle squelettique. Sa concentration sérique est dépendante de la masse musculaire des individus. En conséquence, la créatininémie peut être réduite en l’absence de pathologie rénale dans les situations suivantes :
• Pathologies musculaires (myopathies infectieuse, génétique, dégénérative ou auto-immune, hyperthyroïdisme, para- ou quadriplégie, amputation, traitement chronique par stéroïdes)
• Etats de dénutrition sévère (perte de masse musculaire)
• Etats d’hypercatabolisme avec fonte musculaire (cirrhose, soins intensifs ,…etc)
• Régimes végétaliens mal équilibrés
Dans de telles situations de déficit musculaire, la concentration sérique de créatinine diminuera, ou n’augmentera pas si une insuffisance rénale se développe.
Les causes d’augmentation de la créatinine peuvent être classées en causes prérénales (diminution du flux sanguin, …), rénales ou postrénales (calculs, hypertrophie prostatique, tumeurs …).
CRPus < 3 mg/L
L’imprégnation oestrogénique élève légèrement le taux de la CRP
Mnémonique: CRP
Libellé (F): C.R.P.
LOINC : 188-5
Unité: mg/L
Délai de réponse (en jours): 1
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 21/02/2023
CRPus (CRP ultrasensible)
Le dosage de CRP ultrasensible est sensiblement différent : il utilise une autre échelle de calibration dirigée vers des valeurs extrêmement basses.
Pour des valeurs basses, supérieures au seuil (1.0 mg/L), une CRPus élevée constitue un facteur de risque cardiovasculaire indépendant, conformément au concept actuel assimilant l’athérosclérose à une maladie inflammatoire.
Une CRPus ne peut donc être interprétée qu’en l’absence d’un syndrome inflammatoire.
La majeure partie du cuivre alimentaire est éliminée dans les matières fécales. L’essentiel du cuivre absorbé est retenu dans l’organisme, seule une petite fraction est éliminée dans les urines.
Le cuivre sanguin est essentiellement lié à la céruloplasmine.
Dans les cellules de l’organisme, le cuivre (par association à diverses protéines) prend part aux réactions d’oxydo-réduction.
L’élément cuivre participe à la fonction de reproduction, de croissance, intervient dans l’intégrité des cartilages, la myélinisation nerveuse, l’angiogénèse, la régulation des neurotransmetteurs et la fonction immunitaire.
Il intervient également dans le métabolisme du fer : la déficience en cuivre réduit l’absorption de fer et une déficience sévère en cuivre s’accompagne d’anémie.
L’hémolyse invalide le test.
70 – 140 μg/dL (à partir du 27/06/22)
➢ Urines 24 h :
10 – 50 μg/g créat.
La cuprémie augmente en cas d’imprégnation oestrogénique
Coût : 2 € à charge du patient
Mnémonique: CUIVRE
Libellé (F) : Cuivre
Unité: µg/dL
Délai de réponse (en jours) : 1
Délai de rajout (en jours) : 9
Mode de prélèvement : Sérum
Dernière modification 27/02/2023
Adultes > 18 ans : 1 mg/jour
Le cuivre est présent dans la plupart des aliments. Les céréales sont une source de cuivre importante chez les adultes et les enfants.
La large distribution du cuivre dans l’alimentation et les faibles besoins quotidiens rendent la carence cuprique rare.
CARENCE
Etiologie
Les 2 étiologies classiques de carence en cuivre sont la malabsorption et l’ingestion excessive de zinc.
La cuprémie est diminuée
➢ lors de l’ingestion excessive de zinc (piégeage du cuivre dans les entérocytes)
➢ dans les syndromes malabsorptifs sévères (maladie caeliaque, chirurgie bariatrique)
➢ dans les malnutritions sévères (Kwashiorkor)
➢ dans la maladie de Wilson (avec abaissement de la céruloplasmine et hypercuprurie associée).
➢ dans les protéinuries importantes (une quantité appréciable de céruloplasmine se retrouve dans l’urine).
Clinique
Un déficit prononcé en cuivre se manifeste par des troubles hématologiques, une hypercholestérolémie, une hypopigmentation des cheveux et des symptômes neurologiques (atteinte des cordons postérieurs de la moelle) . Les conséquences d’un déficit plus marginal d’apport en cuivre ne sont pas parfaitement connues (Klevay, 2011).
Une ELEVATION de la cuprémie s’observe dans les situations suivantes
➢ syndrome inflammatoire
➢ pathologies hépatiques (cirrhose, hépatites,…)
➢ néoplasies diverses, et notamment du système hématopoïétique
Le cytomégalovirus (CMV) est un virus à ADN du groupe des Herpèsvirus. L’infection par le CMV est fréquente comme en témoigne le taux élevé de séropositifs (40-50 % de la population adulte de nos régions). Elle est généralement bénigne, voire asymptomatique, en dehors de l’atteinte fœtale et des circonstances où le système immunitaire est déprimé. La primo-infection est caractérisée sérologiquement par l’apparition d’IgM, puis d’IgG anti-CMV. Le virus persiste dans l’organisme à l’état latent malgré la présence d’anticorps. Les épisodes de récurrence (excrétion dans la salive, les urines, les sécrétions génitales) peuvent induire des IgM spécifiques. La mise en évidence des IgG et des IgM se fait par techniques immuno-enzymatiques ou apparentées.
NEG : < 0.90
DOUTEUX : 0.90 – 1.50
POS : ≥ 1.50
Chez les personnes en bonne santé et possédant au préalable des anticorps IgG vis à vis du CMV, des IgM peuvent être détectées dans 5 à 10 % des cas.
Chez la femme enceinte, pour permettre la distinction entre les IgM résiduelles d’une infection remontant à plusieurs mois et une phase aiguë, il est possible de réaliser un test d’avidité des IgG. Une forte avidité des IgG spécifiques est corrélée à une infection remontant à plus de 3 mois .