COCAÏNE (urines) | |
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Méthode | Immunodosage EMIT - réactif SYVA Emit II/Atellica (Siemens) |
Accréditation | Oui |
LOINC Code | 3394-4 |
Labo exécutif | IBC'LAB |
Prélèvement | Echantillon urines Un frelatage de l'échantillon d'urine peut entraîner des résultats erronés. Si vous soupçonnez un frelatage, procurez-vous un autre échantillon. |
Vol échantillon | 25 µL |
Condition de collecte, traitement, conservation et transport | Conservation des échantillons d'urine ▪25°C : 7 jours ▪2-8°C : 30 jours ▪≤ -20°C : 12 mois ▪Ne pas utiliser l'acide borique pour la conservation de l'urine ▪Plage de pH recommandée pour les échantillons d'urine : 3–1 |
Unités | µg/L |
Valeurs de référence | La valeur de l’analyte de seuil est de 300 µg/L . Cette valeur est utilisée pour distinguer les échantillons « positifs » des échantillons « négatifs ». • Résultats positifs : Un échantillon générant une valeur de l’analyte ≥ 300 µg/L est interprété comme « positif ». L’échantillon est présumé positif au métabolite de la cocaïne. Un résultat positif indique la présence de métabolite de la cocaïne mais n'indique pas ni ne mesure l'intoxication. • Résultats négatifs : Un échantillon générant une valeur de l’analyte < 300 µg/L est interprété comme « négatif ». Soit l'échantillon ne contient pas de métabolite de la cocaïne, soit lle métabolite de la cocaïne est présent à des concentrations inférieures à la valeur seuil pour ce test. Les résultats de ce test doivent toujours être interprétés à la lumière des antécédents médicaux du patient, de son dossier clinique et de tout autre symptôme |
Fréquence de réalisation de l'analyse | Tous les jours |
Tps de réponse (LTAT) | 1 jour |
Délai maximal pour rajout d'analyse | 5 jours |
Code INAMI | 547794 Recherche de substances xénobiotiques par un test immunologique qualitatif. Un résultat positif doit être confirmé par une méthode chromatographique spécifique #(Maximum 5)(Règle de cumul 73)(Règle diagnostique 49) Règle diagnostique 49 Dosage de barbituriques, benzodiazépines, antidépresseurs, neuroleptiques, opiacés, analgésiques (salicylés, paracétamol) et le dosage de glycols ou d’alcools supérieurs et leurs métabolites ne peuvent être portées en compte à l’AMI que pour le diagnostic ou le traitement d’une intoxication. |
Aide diagnostique | La cocaïne est un stimulant du système nerveux central extraite de la plante de coca. La drogue peut être auto-administrée par diverses voies, notamment par inhalation et par injection intraveineuse. La base de la cocaïne peut être fumée sous une forme communément connue sous le nom de cocaïne crack (crack). La cocaïne est rapidement absorbée, surtout quand elle est fumée. Bien que toutes les formes soient potentiellement addictives, le crack est particulièrement susceptible d'entraîner une dépendance en raison de son effet plus rapide et accru sur le consommateur. Les schémas de taux d'excrétion varient avec le mode d'administration et d'un individu à l'autre. La cocaïne est presque entièrement métabolisée, principalement dans le foie, avec seulement environ 1 % excrétée dans l'urine sous forme inchangée. La plus grande partie de la cocaïne est éliminée sous forme de benzoylecgonine, le principal métabolite de la cocaïne. La cocaïne est également excrétée en quantités relativement moindres sous d'autres formes métaboliques (ester méthylique d'ecgonine et d'ecgonine). L'analyse détecte la benzoylecgonine dans l'urine dans les quatre heures après l'inhalation et reste détectable pendant 48 heures. |
date dernière mise à jour | 13/12/2023 |