Nos analyses
Nos fiches analyses élaborées selon un plan précis, permettent de retrouver rapidement les informations recherchées : définition-physiologie, valeurs de référence, délai de réponse, recommandations, intérêt clinique
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D
Stabilité maximale du prélèvement : 24h
Mnémonique: DDIME
Libellé (F): D-Dimères
LOINC : 48065-7 (FEU)
Unité: ng/mL
Délai de réponse (en jours) : 0 (répondu le jour de réception si reçu avant 16h)
Délai de rajout (en jours) : pas de rajout possible pour cette analyse
Mode de prélèvement : Plasma citraté
Dernière modification 08/03/2023
La synthèse de l’hème résulte d’une cascade de réactions biochimiques activées à chaque niveau par des enzymes spécifiques. Les porphyrines (uro- et copro-) dérivent de molécules plus simples (acide δ-aminolévulinique et porphobilinogène) et donnent naissance au protoporphyrinogène (précurseur direct de l’hème). Un déficit héréditaire portant sur une enzyme induit une porphyrie. L’inhibition d’une enzyme par un agent toxique engendre une pathologie associée. L’enzyme la plus sensible aux cations lourds et plus spécifiquement au plomb est la δ-aminolévulinate déshydratase qui condense deux molécules d’acide δ-aminolévulinique pour former le porphobilinogène. L’augmentation de l’acide δ-aminolévulinique (excrété uniquement par la voie urinaire) représente donc un test relativement fiable d’intoxication par le plomb.
L’analyse s’effectue sur urines de 24 heures (ou dosage sur échantillons randomisés en screening) prélevés sur acide acétique glacial et conservés dans l’obscurité.
< 0.45 mg/dL
10 jours
L’augmentation importante de l’acide δ-aminolévulinique s’observe non seulement dans les cas de saturnisme (en association avec une augmentation modérée des coproporphyrines) mais aussi dans certaines porphyries.
L’effet inhibiteur de la dexaméthasone est objectivé par la mesure de la cortisolémie et du taux des androgènes d’origine surrénalienne
• Le soir, vers 23h, prise de 1 mg de dexaméthasone .
• Le lendemain entre 8h et 9h, un prélèvement de 5 mL de sang veineux est effectué pour ledosage du cortisol (éventuellement du sulfate de DHEA).
Une réponse anormale (cortisolémie > 50 ng/mL) est associée dans 98 % des cas à un syndrome de Cushing. Le test peut être aussi positif (absence de freination) chez les patients présentant un pseudo-Cushing (alcoolisme, dépression, anorexie, obésité…)
En cas de test positif ou en cas de doute, un test de freination prolongé (dexaméthasone durant 2 jours à la dose de 2 à 8 mg/j) doit être proposé.
– l’acétylcholinestérase (ou cholinestérase vraie) retrouvée principalement au niveau de la jonction neuromusculaire où son rôle est la destruction du neurotransmetteur acétylcholine.
– Les cholinestérases plasmatiques ou pseudocholinestérases qui outre, l’hydrolyse de l’acétylcholine, catalysent celle de nombreux autres esters de la choline. Les cholinestérases plasmatiques sont des glycoprotéines synthétisées par le foie.
% d’inhibition de l’activité par la dibucaïne : > 70 %.
A la naissance l’activité cholinestérasique est basse. Les valeurs adultes sont atteintes vers la
puberté. Il y a diminution de l’activité durant la grossesse.
– En cas d’intoxication par les organophosphorés, l’activité cholinestérasique diminue par fixation stable du toxique sur l’enzyme.
– Certains variants génétiques présentent une activité inadéquate. Ils peuvent poser des problèmes en anesthésiologie suite à l’administration de succinyldicholine. La détermination de l’activité cholinestérasique doit être, dans ce cas, combinée avec un test d’inhibition par la dibucaïne.
F : 260 – 4600 ng/mL
H : 345 – 5690 ng/mL
La concentration du DHEAS varie nettement avec l’âge : Il est à son maximum en pérode péripubertaire puis diminue lentement avec l’âge dans les deux sexes.
Les hypercorticismes androgéniques purs peuvent résulter de diverses conditions pathologiques:
– Fonctionnelles: blocage héréditaire de certains enzymes de biosynthèse avec hyperplasie des glandes
– Tumorales: surtout carcinome du cortex.
Valeurs supra-thérapeutiques : 1.5-2.0 μg/L
Valeurs toxiques : > 2.0 μg/L
Chez le patient âgé, la posologie doit être diminuée
une éventuelle toxicité.
Les principales causes de toxicité sont liées à l’insuffisance rénale (60 à 90 % de la digoxine est excrétée telle quelle dans les urines) ou lorsqu’il n’est pas tenu compte de l’âge du patient.
La mesure de la concentration sérique permet d’optimaliser la posologie et d’investiguer une éventuelle toxicité.
Le nucléosome est l’unité de structure de la chromatine. Il se compose de DNA double brin (ds DNA) associé aux histones. Les anticorps anti-nucléosome et anti-histone peuvent être détectés par Elisa ou immuno-dot. Les anticorps anti-ds-DNA se détectent par Elisa principalement.
Les anticorps anti-ds-DNA constituent un marqueur spécifique du lupus érythémateux disséminé.
Il s’agit également d’un marqueur important pour le suivi de la maladie : le titre de ces anticorps peut, sous traitement, décroître significativement voire disparaître totalement.
Dans la majorité des cas, une chute des anticorps anti-ds-DNA est associée à une amélioration clinique. Une augmentation franche précède généralement une poussée clinique.
Les anticorps anti-nucléosomes ont pour cibles principales les épitopes spécifiques du nucléosome. La recherche des anti-nucléosome est justifiée lorsque le FAN est positf et les anti-ds-DNA négatifs.
Les anticorps anti-nucléosomes peuvent, en effet, précéder la détection des anti-ds-DNA “classiques”.
La recherche des anti-histones est justifiée lorsque le FAN est positif et les anti-ds-DNA et nucléosome négatifs. Dans ce cas, un test positif oriente généralement vers un lupus induit par un médicament.
Les catécholamines ont comme précurseur la tyrosine. Cet acide aminé, abondant dans le plasma et les tissus, subit une hydroxylation formant ainsi le noyau “catéchol” de la DOPA. La décarboxylation de cette molécule donne naissance à la première des catécholamines: LA DOPAMINE. L’hydroxylation de la dopamine fournit la NORADRENALINE. Cette dernière, après méthylation, produit l’ADRENALINE. Les catécholamines sont synthétisées au niveau des cellules chromaffines. Les principaux sites de synthèses – Les médullosurrénales, pour l’adrénaline, – les neurones adrénergiques des fibres postganglionnaires sympathiques, pour la noradrénaline. – le système nerveux central, pour la dopamine.
Adrénaline : 58 – 76 pg/mL
Noradrénaline : 191 – 225 pg/mL
Dopamine : 50 -100 pg/mL
CATECHOLAMINES Urines de 24 h (Méthode chromatographique)
Adrénaline : < 20 µg/24h
Noradrénaline : 8 – 100 µg/24h
Dopamine : < 500 µg/24h
Mnémonique: XADRENALINEUR2 / XNORADRENALINEUR2 / DOPAMINEUR2
Libellé (F): Adrénaline / Noradrénaline / Dopamine
Unité: µg/24H
Délai de réponse (en jours): 10
Délai de rajout (en jours) : 15
Mode de prélèvement : Urines de 24h acides
Dernière modification 17/03/2023
Le nucléosome est l’unité de structure de la chromatine. Il se compose de DNA double brin (ds DNA) associé aux histones. Les anticorps anti-nucléosome et anti-histone peuvent être détectés par Elisa ou immuno-dot. Les anticorps anti-ds-DNA se détectent par Elisa principalement.
Les anticorps anti-ds-DNA constituent un marqueur spécifique du lupus érythémateux disséminé.
Il s’agit également d’un marqueur important pour le suivi de la maladie : le titre de ces anticorps peut, sous traitement, décroître significativement voire disparaître totalement.
Dans la majorité des cas, une chute des anticorps anti-ds-DNA est associée à une amélioration clinique. Une augmentation franche précède généralement une poussée clinique.
Les anticorps anti-nucléosomes ont pour cibles principales les épitopes spécifiques du nucléosome. La recherche des anti-nucléosome est justifiée lorsque le FAN est positf et les anti-ds-DNA négatifs.
Les anticorps anti-nucléosomes peuvent, en effet, précéder la détection des anti-ds-DNA “classiques”.
La recherche des anti-histones est justifiée lorsque le FAN est positif et les anti-ds-DNA et nucléosome négatifs. Dans ce cas, un test positif oriente généralement vers un lupus induit par un médicament.